Jacques PUYHARDY

Colonel Jacques PUYHARDY (1921-2009), gendarmerie nationale

décorations

Chevalier de la Légion d’honneur

Officier de  l’Ordre national du mérite

Croix de la Valeur militaire avec une étoile

Croix du combattant

Médaille coloniale, agrafe Extrême-Orient

Médaille commémorative d’Indochine 1945-1954

Médaille commémorative

Carrière militaire

Candidat reçu au concours de l’école d’officiers de Saint-Cyr en 1943, il ne peut intégrer celle-ci, qui a fermé entre-temps et est délocalisée à Cherchell en Algérie.

Reçu parmi les premiers, il a néanmoins le droit d’intégrer l’école de la gendarmerie, ce qu’il fait le

Affecté d’abord comme gendarme dans une brigade rurale de l’Aisne, il effectue sa scolarité à Melun, avant de rejoindre en 1946, comme sous-lieutenant, le détachement de gendarmerie de Berlin (où il terminera sa carrière, 33 ans plus tard !)

Dès 1947, il rejoint l’Indochine d’alors, puis en le détachement de gendarmerie d’Autriche à Bregenz.

Il retourne en Indochine, avant de prendre le commandement de la compagnie de gendarmerie de Ténes en Algérie

Il intègre ensuite le détachement de sécurité du <em>SHAPE</em> (Grand Quartier général des puissances alliées en Europe) à Fontainebleau.

En 1962, il reçoit le commandement de la compagnie de gendarmerie de Menton (O6) jusqu’en 1966, date à laquelle il rejoint l’état-major de la gendarmerie de Lorraine à Metz.

De 1969 à 1972, il commande le Groupement de gendarmerie de la Mayenne à Laval, avant de retourner à l’état-major de la gendarmerie de Lorraine à Metz jusqu’en 1975.

C’est alors qu’il est muté à son dernier poste, pour commander le détachement de gendarmerie de Berlin (Allemagne), là où il avait commencer sa carrière en sortant de l’École de gendarmerie de Melun 33 ans plus tôt.

Carrière civile

Mis à la retraite par limite d’age (58 ans à cette époque), il devient chef du bureau de défense de la préfecture du Bas-Rhin à Strasbourg, jusqu’en 1986.

Au total, 42 au service de l’État, dont 35 ans de carrière militaire.

3 réflexions sur « Jacques PUYHARDY »

  1. Au hasard de mes recherches, j’ai eu la chance de découvrir ce site ! Non sans une certaine émotion ! Jugez plutôt ! Le capitaine Puyhardy, lors de son commandement à Ténès (où je suis né en 1941) avait loué une chambre durant son séjour, dans la maison de ma grand-mère, Cécile Guillet, veuve du capitaine Maurice Guillet, lui-même fils du général Eugène Guillet, dont il avait hérité de la maison en question. A chaque vacance scolaire, je voyais donc le capitaine Puyhardy ! Au fil du temps, il a fait un peu partie de ma famille, composée de ma grand-mère, de ma mère, (mon père ne venait que rarement en raison de ses fonctions à la préfecture d’Alger) et d’une sœur de 10 ans mon ainée (j’avais de 16 à 18 ans) ! J’avais beaucoup d’estime pour Jacques Puyhardy ! Nous parlions musique classique, dont j’étais déjà fan, et le suis encore ! Et de l’Autriche, c’est lui qui m’a donné l’envie de connaitre ce pays ! …….à suivre

  2. Suite….Après son départ pour le SHAPE, nous sommes restés en contact…Ma grand-mère m’a alors offert pour mes 19 ans un séjour de 15 jours à Salzbourg ! Le rêve ! Lors de mon passage à Paris, Jacques Puyhardy m’a hébergé 24 heures chez lui dans la résidence des officiers ! Grâce à lui j’ai pu visité le SHAPE, installé dans une partie du château de Fontainebleau ! Il m’a fait découvrir le magasin PX, où j’ai acheté trois disques classiques et un appareil de photo détaxé, qui m’a été fort utile lors de mon séjour en Autriche ! Pour la petite histoire, je suis retourné depuis, sept fois à Salzbourg, pour des séjours plus ou moins longs, et deux fois à Vienne, et notamment pour le 1er janvier 1989, où j’ai eu la chance et l’immense honneur d’être invité pour le concert du Nouvel An ….. Voila donc ce que je dois à Jacques Puyhardy….aux delà des ans….Bien à vous ! Bernard Garrisson

Répondre à Bernard GARRISSON Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.